2013, la troisième vie du salon « paysage, jardin & sport »
Créé en 2009, Paysalia ouvrira ses portes à Lyon du 3 au 5 décembre. De nouveaux espaces y font leur apparition. Et la manifestation vise à mettre en avant les tendances du marché...
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En trois éditions, Paysalia a trouvé sa place sur le marché des salons professionnels consacrés aux espaces verts. Pourtant, en 2009, quand le rendez-vous est proposé aux acteurs de la filière, au mois de décembre et en intérieur, alors que Salonvert a atteint sa vitesse de croisière sur la base d'un concept fait de démonstrations en extérieur, les enthousiastes n'étaient pas les plus nombreux. Mais cette première édition a réalisé d'emblée une bonne audience. Puis celle de 2011 a obtenu un réel succès. Et si l'objectif initial d'Emmanuel Mony, président de l'Unep (Union nationale des entreprises du paysage), - à qui l'on doit ce rendez-vous professionnel -, de faire de Paysalia l'équivalent en France du Galabau en Allemagne, reste difficile à atteindre, aujourd'hui, tout le monde attend une manifestation 2013 sereine malgré le contexte économique difficile que traverse la filière. Cette année, du mardi 3 au jeudi 5 décembre, ce sont 350 exposants et 12 000 à 14 000 visiteurs qui sont attendus dans les halls d'Eurexpo, à Lyon (69). À noter : la dernière journée du salon sera tout particulièrement dédiée aux collectivités.
Nouveautés 2013, démonstrations, espace pour le gazon et guide des tendances
Pour assurer la réussite de cette édition, les organisateurs ont misé sur plusieurs nouveautés. La première : les démonstrations. Un hall sera entièrement dédié à la mise en marche et à la prise en main du matériel. Ce sont en tout 1 300 m² qui ont été attribués à ce nouvel espace, dans lequel les exposants ont pu prendre une extension de leur stand pour montrer le fonctionnement de leurs appareils.
Autre nouveauté, la création de Wellgreen by Paysalia, un espace d'exposition exclusivement réservé aux gazons. Défini comme un parcours expert, avec une signalétique spécifique, cet endroit regroupera des professionnels de l'aménagement et de l'entretien des terrains de sport. L'objectif est de permettre aux visiteurs aussi ciblés que ceux des greenkeepers ou des gestionnaires de pelouses sportives de trouver une réponse pointue à leurs problématiques, alors qu'ils ont souvent l'impression que les fournisseurs susceptibles de les intéresser sont noyés dans la masse dans les salons classiques...
Outil d'anticipation, un guide des tendances sera par ailleurs dévoilé. Réalisé par le cabinet Chlorosphère, - que l'on ne présente plus -, il portera sur les saisons 2014 et 2015 et explorera les formes, les couleurs ou les matières qui seront demandées par les consommateurs.
La création d'un espace de 100 à 200 m² sur le thème d'un jardin synonyme de paradis
Pour le reste, Paysalia veut asseoir sa réussite sur les piliers qui ont assuré le bon déroulement des précédentes éditions. On peut en premier lieu citer le Carré des Jardiniers, qui verra cinq créateurs triés sur le volet proposer la réalisation de leurs rêves sur le thème du « jardin synonyme de paradis ». Ces concurrents auront trois heures pour mettre en place, sur des surfaces de 100 à 200 m², un jardin dans le cadre du salon. Un jury, présidé par le paysagiste Jean Mus et placé sous le parrainage du journaliste et jardinier de Versailles (78), Alain Baraton, désignera le mercredi 4 décembre le « Maître Jardinier 2013 ». L'objectif est de faire sortir de l'ombre ces personnes trop méconnues, de montrer au public que le travail d'un professionnel apporte une véritable valeur ajoutée à un lieu, de susciter des vocations chez les jeunes, et de faire parler de la filière dans la presse grand public. Les cinq finalistes qui en découdront à Lyon sont Sylvie Cauquil, qui réalisera « Un jardin de transparences », Samuel Bazzoli « Un p'tit coin d'paradis », Luc Echilley « Une idée du paradis », Jean-Laurent Felizia « Un paradis sur terre », et Frédéric Martin, un ancien juriste, « Retour à la source »...
Autres points forts de Paysalia : les conférences, avec encore cette année une vingtaine de rendez-vous sur des thèmes précis et des formats très courts (45 minutes) pour faire le tour d'un sujet de manière synthétique et concise ; le Trophée Paysalia, qui récompensera les innovations dont la conception et la réalisation ont un impact positif sur l'environnement ; et comme en 2011, la finale du concours national de reconnaissance des végétaux (le Lien horticole n° 859 du 16 octobre 2013, page 6). Rendez-vous est pris les mercredi 4 et jeudi 5 décembre pour les candidats répartis dans neuf catégories afin d'identifier en soixante à quatre-ving-dix minutes de vingt à quarante végétaux sélectionnés parmi une liste de six cents plantes à connaître. Soixante-dix-neuf candidats représentant seize régions y participeront, preuve que la connaissance des végétaux reste un exercice prisé par les jeunes...
Pascal Fayolle
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